Marie-Amélie Sauvé (à gauche) et Nicolas Ghesquiere, D.A de la maison Balenciaga
C'est le plus gros potin de cette Fashion Week parisienne... L'équipe du Vogue français n'a pas été conviée au défilé de la maison Balenciaga!
Beaucoup de théories différentes circulent à l'heure actuelle sur le net pour expliquer ce cataclysme modesque, mais force est d'avouer que les dirigeants de Balenciaga restent pour l'instant silencieux sur le pourquoi du comment. Bien que certains aient déjà leur petite idée sur le sujet...
En effet, la théorie la plus vraisemblable semble être le problème maintenant trop récurrent du consulting effectué par certaines rédactrices de mode très influentes au profit des bureaux de style de grands noms du milieu, comme Balmain, MaxMara ou Isabel Marant, pour ne citer qu'eux... Pour être plus clair aux yeux des profanes, les journalistes de mode ne sont plus ce qu'elles étaient, à savoir des journalistes! Maintenant certaines, en plus de leurs déjà nombreuses activités de journalistes spécialisées, sont payées des sommes astronomiques pour aiguiller certaines marques sur le style à mettre en avant dans leurs collections. Pour faire plus simple encore, les rédactrices deviennent stylistes!
Et travailler pour des grandes maisons de luxe quand on est censée être une journaliste objective, ça sent comme qui dirait le conflit d'intérêts...
Donc, quand on sait qu'Emmanuelle Alt, fashion director du VOGUE français et bras droit de Carine Roitfeld, est également consultante chez Balmain, ceci explique peut-être un peu mieux la tournure stylistique du magazine...et de ses rédactrices phares! Malheureusement cela finit visiblement par en agacer d'autres, comme la maison Balenciaga, qui estime peut-être que la place qui lui est allouée au sein des pages "mode" du magazine n'est plus suffisante par rapport à d'autres marques.
D'autres parlent également du cas Marie-Amélie Sauvé comme une des causes de la discorde... Marie-Amélie Sauvé, que Nicolas Ghesquiere considère plus comme une soeur que comme une simple amie (et accessoirement elle aussi consultante pour... Balenciaga!), a été limogée par le VOGUE français. Qu'on se rassure, cette dernière collabore depuis au VOGUE US, rien de moins! Mais il semble que cet épisode ait amené de l'eau au moulin de la discorde.
Sans se préoccuper du qu'en dira-t-on, Balenciaga, marque du groupe de luxe français PPR, a donc décidé de snober (peut-être pour un temps seulement, l'avenir nous le dira) le VOGUE parisien, en n'invitant, ni Carine Roitfeld, ni ses équipes, au défilé f/w 2010-2011, et en retirant toutes ses pubs du magazine.
Suite au prochain épisode...!
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