Jeudi 19 novembre 2009, Alber Elbaz s'est vu remettre la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris par son maire Bertrand Delanoë.
Une récompense qui honore le parcours du créateur, et qui tombe également à point nommé pour les 120 ans de la maison Lanvin.
En effet, à 48 ans, le créateur fait l'unanimité dans le milieu et a même été nommé en 2007 l'une des 100 personnalités les plus influentes du monde par le magazine Times.
De par ses influences du monde - Elbaz est Israélo-Américain, né à Casablanca et ayant grandi à Tel-Aviv puis parti vivre à New-York- le créateur de la maison Lanvin enrichit son univers mode en permanence.
Et, dans son discours de remerciement, Alber Elbaz a tenu à expliquer son lien avec la ville de Paris, qui, au début, n'était pas sa ville de prédilection (lui préférant Londres), mais qu'il a vu avec des yeux nouveaux pour la première fois un beau dimanche de pluie en sortant de l'Eurostar:
"Il faisait nuit mais pas trop nuit, il pleuvait mais je n'étais pas mouillé; il y avait dans le taxi une musique assez intime, une sorte de moment de solitude... J'ai dit: "Bonjour Tristesse...Et au revoir!". Je pense que ce soir-là, je suis tombé amoureux d'une femme pour la première fois, et j'ai adoré cette ville parce qu'elle était comme une femme; une femme sans maquillage, une femme d'un certain âge, une sorte de femme qui a plein de secrets, mystérieuse mais toujours belle.
Je ne suis pas Français mais les gens disent que j'ai un sens du style français, même un sens très parisien... Pour moi, Paris n'est pas juste un lieu géographique, ça n'est pas juste un arrondissement entre deux portes, c'est une sorte de ville de rêves et de rêveurs, une ville de création et de créateurs. Le logo de la maison [Lanvin], c'est la mère et la fille mais cela pourrait être aussi le père et le fils, c'est juste une famille."
Bravo à Monsieur Elbaz, qui n'a pas forcément reçu ici la plus grande des récompenses, comme le soulignait Bertrand Delanoë, mais qui mérite amplement les éloges d'une telle cérémonie pour ce travail incroyable qui est de perpétrer "une exception à la française".
Thursday, November 19, 2009, Alber Elbaz was awarded the Grand Vermeil medal of the City of Paris by the Mayor Bertrand Delanoe.
An award that honors the course of the creator, and falls also timely for the 120 years of Lanvin.
Indeed, at age 48, the creator is shared by the community and was even named in 2007 one of the 100 most influential people in the world by Time magazine.
Through its world influences - Elbaz Israeli-American, born in Casablanca and raised in Tel Aviv and then went to live in New York-, the creator of the Lanvin fashion universe expands permanently.
And in his acceptance speech, Alber Elbaz has taken pains to explain his link with the city of Paris, which at first was not his favorite city (preferring London), but he saw it with new eyes for the first time on a rainy Sunday leaving the Eurostar:
"It was dark but not too dark, it was raining but I was not wet and there was music in the taxi quite intimate, a sort of moment of solitude ... I said "Bonjour Tristesse ... and goodbye!". I think that night, I fell in love with a woman for the first time, and I loved this city because it was like a woman, a woman without makeup, a woman of a certain age, a kind of woman who has lots of secrets, mysterious but always beautiful.
I'm not French, but people say I have a sense of French style, even a very Parisian sense to me..., Paris is not just a geographical location, it is not just a district between two doors, it's a kind of city of dreams and dreamers, a city of creation and creators. The logo of the house [Lanvin] is the mother and daughter but it could also be the father and son, it's just a family."
So congratulations to Mr. Elbaz, who has not necessarily received by the greater rewards, as noted Bertrand Delanoe, but deserves the praise of such a ceremony for the incredible work that is to commit "une exception à la Française".
Photo: Artaksiniya.
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