"C'est surréaliste, on n'arrive pas à croire qu'on arrête, ce n'est pas possible."
"Pour nous, la maison Lacroix, celle du prêt- à-porter et de la couture, n'existe plus."
"Je ne pensais pas que ça se terminerait comme ça. Je ne comprends pas comment une maison comme Christian Lacroix peut ne pas fédérer des acheteurs (...)."
"Les clientes sont là, on a un soutien énorme, et tout ça est gâché."
Voila en gros, les mots de certains employés de la maison Christian Lacroix après l'annonce par le tribunal de commerce de Paris, le 1er décembre 2009, de mettre en oeuvre le plan initial du groupe américain Falic, propriétaire de Christian Lacroix.
Ce plan, le voici:
- licencier une centaine de salariés (soit 90% des effectifs!!!), pour n'en garder qu'une petite douzaine qui gérera exclusivement les contrats de licence (collections homme, robes de mariées, parfums) qui pourront porter le nom de Christian Lacroix, sans pour autant avoir été conçus par ce dernier.
- renoncer à la branche "Couture" de Christian Lacroix.
"Un commercial, un contrôleur de gestion arrivera toujours à se replacer ailleurs, mais une fille qui a travaillé 22 ans chez Christian Lacroix, qui a commencé à 17 ans, elle n'ira pas bosser chez Chanel, elle ne saura pas."
Dans cette catastrophe qui touche ici au coeur même du luxe "à la française", notre Ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, "ne perd pas espoir", car il reste la possibilité de reprise par le cheikh émirati Hassan Ben Ali Al-Naimi, ajoutant qu'il a mobilisé "le réseau diplomatique français des Emirats Arabes Unis afin d'alerter le cheikh sur l'urgence de la situation"
Car il n'est jamais trop tard, le tribunal ayant exclu l'idée d'une liquidation qui aurait mis fin définitivement à l'entreprise.
Alors, croisons les doigts. De toute façon, il ne nous reste plus que cela!
"It's surreal, we can not believe it stops, it is not possible."
"For us, the Lacroix house, included the Ready-to-Wear and the Couture, no longer exists."
"I do not think it would end like this. I do not understand how a house such as Christian Lacroix can not unite buyers (...)".
"The clients are there, we have tremendous support, and everything is ruined."
That is basically the words of some employees of the Christian Lacroix house after the announcement by the Commercial Court of Paris, on 2009 December the 1st, to implement the original plan of the U.S. group Falic, owner of Christian Lacroix. The plan is this:
- lay off hundreds of employees (or 90% of the workforce just to keep !!!), a few dozen that will handle exclusively license agreements (men's collections, wedding dresses, perfumes) which may bear the name Christian Lacroix, without having been designed by him.
- waive the industry "Sewing" by Christian Lacroix.
"A mall, a management controller will always arrive to work elsewhere, but a girl who worked 22 years at Christian Lacroix, who started at age 17, she will not work for Chanel, she will not know."
In this disaster here that touches the heart of "à la Française" luxury, our Minister of Industry, Christian Estrosi, "do not lose hope", because there remains the possibility of recovery by the UAE Sheikh Hassan Bin Ali Al- Naimi, adding that he has mobilized "the French Diplomatic network in order to alert the UAE sheikh about the urgency of the situation".
Because it is never too late, the court having ruled out the idea of a liquidation that would put a definitive end to the company. So fingers crossed. Anyway, we haven't anymore than that!
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