Certains disent que l’on ne peut réellement décider de son avenir, il nous tombe dessus, tout d’un coup, et les fils du hasard s’entremêlent jusqu’à nous attirer dans une direction. Il serait donc plus question de chance que de choix. Gemma Award paraît n’avoir jamais pris le temps de réfléchir à son devenir. Renfermé dans une boite cadeau, ce qui allait constituer son futur lui sera offert le jour de ses 15 ans.
Née sur le sol australien le 3 novembre 1987, Gemma Ward grandit aux cotés de ses deux frères et sa sœur mannequin. Influence non négligeable, c’est elle qui l’entraînera dans un concours de beauté télévisé en 2002. La jeune blonde aux yeux bleus perçants ne gagnera pas, pourtant, elle reçoit de nombreuses félicitations d’agences de renommée. L’une d’entre elles pilotera la vie de Gemma Ward jusqu’au succès. IMG New York, l’une des plus prestigieuses écuries, lui fait signer un contrat d’exclusivité. L’histoire ne fait que commencer…
Décollage imminent pour le cosmos
Sélectionnée par Anna Wintour, rédactrice en chef du Vogue US, l’australienne devient à 16 ans la plus jeune mannequin shootée pour la couverture du fameux magazine. Légitimée par son apparition sur papier glacé, et pas des moindres, les photographes et marques de renom font la queue pour s’approcher de la nouvelle venue. Le britannique Nick Knight dira d’elle « Gemma Ward fait partie des quelques mannequins qui semblent venir d’une autre dimension ».
En effet, son visage de poupon aux accents cosmiques Gemma Ward ne passe pas inaperçu. Entre ange et démon, on ne sait ce que réserve ce demi sourire désinvolte. Ses oreilles, légèrement décollées, renforcent cet aspect de charmant petit alien qui la différencie immédiatement sur les podiums.
Très vite, Gemma Ward est de tous les défilés. Que ce soit pour Valentino, Versace, Balenciaga, ou Alexander Mc Queen, les regards fusent lorsqu’elle pose ses talons sur les podiums. Visage aux multiples facettes, les maquilleurs ne cessent de s’amuser à la transformer, la blanchir, la métamorphoser tantôt en baby doll, tantôt en étrange créature…
Egérie du parfum Obsession Night de Calvin Klein, la poupon succède à la fabuleuse Kate Moss. Parfum, prêt à porter, spots publicitaires, presse, rien ne lui résiste. Bien au contraire, comme poussée par un vent bienveillant, Gemma Ward survole le monde de la mode, elle observe de son regard d’enfant l’étrange monde qui s’agite autour d’elle.
19 ans ? Gemma Ward à la retraite.
En 2006, Allure titre « Gemma Ward : la mannequin du moment ». Au bras de George Clooney dans le Vanity Fair de 2007, la modèle n’est pas à blâmer. Vogue indien, chinois, français, américain, Gemma Ward compte pour l’instant 24 couvertures du célèbre magazine.
Initiatrice du mouvement « femme enfant », Gemma Ward ne compte plus ses apparitions dans la presse comme sur le petit écran. Influencées, d’autres mannequins, telles Heater Marks ou Jessica Stam suivent les pas de Gemma, qui aime tant jouer sur cette proximité entre pureté et candeur.
Le septième art s’est montré aussi sensible que les publicitaires à cette bouille australienne. Présente juillet prochain sur grand écran aux côtés de la belle Liv Tyler, pour le nouveau film The stranger signé Bryan Bertino, celle qui préside désormais les podiums en est déjà à son troisième film après Pink Pyjama et Black Balloon.
En moins de quatre ans, Gemma Ward aura côtoyé les plus hautes sphères de la fashion industrie, que ce soit Jean Paul Gaultier, Burberry, Louis Vuitton ouYves Saint Laurent, aucun ne se lasse de l’allure atypique de la jeune mannequin, qui a su passer d’adolescente aux rêves brumeux à vedette des tapis rouges. Avec ses 3 millions gagnés en 2007, nous ne nous inquiétons plus pour le sort de cette majestueuse magicienne qui ne cesse de renouveler notre vision de la beauté.
pays: Australie
née le: 03/11/1987
cheveux: Blond
yeux: Bleu clair
taille: 1,77m
mensurations: 81-60-89
pointure: 40
signe: Scorpion
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